M. Alain BIHOUIS (Conseiller en Insertion Sociale et Professionnelle)
Permanence sur rendez-vous le mardi de 9 h 00 à 12 h 00 (sauf vacances scolaires) – Espace Michel Colucci
Espace d’accueil destiné aux jeunes de 16 à 25 ans non scolarisés ou sans emploi mais aussi à ceux qui poursuivent des études ou sont actifs.
Des conseillers vous proposent un suivi personnalisé et global sur différents sujets : construction du projet professionnel et de formation, accompagnement vers et dans l’emploi, santé et social, culture, citoyenneté, loisirs et mobilité tout en vous offrant la possibilité de mobiliser des dispositifs et outils (Garantie Jeunes, Alternance, Parrainage, Chèques Mobilité…).
Question-réponse
Vérifié le 01 mars 2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de la justice
Le mari est considéré comme le père de l'enfant mis au monde par son épouse. C'est la présomption de paternité.
Mais cette présomption est écartée quand l'acte de naissance de l'enfant ne désigne pas le mari comme père. C'est le cas par exemple lorsqu'un autre homme a reconnu l'enfant avant sa naissance.
Elle peut aussi être écartée en cas de demande de divorce ou de séparation de corps.
Dans certains cas, la présomption peut être rétablie.
Si l'enfant n'a pas été reconnu par son père, il porte le seul nom de sa mère.
Il existe 2 solutions pour que le mari soit reconnu comme étant le père :
Si aucun autre lien paternel n'est établi, le mari peut reconnaître l'enfant quel que soit son âge.
Il lui suffit de se présenter dans une mairie avec un extrait d'acte de naissance de l'enfant ou le livret de famille de la mère.
La reconnaissance paternelle sera inscrite en marge de l'acte de naissance de l'enfant.
Il est possible de faire établir un acte de notoriété par un notaire dans les cas suivants :
Il faut prouver qu'il est le père de l'enfant en présentant une accumulation de faits qui montrent qu'il se comporte (ou s'est comporté) comme le père de l'enfant (on parle de possession d'état).
Par exemple :
Cette liste n'est pas limitative. Plusieurs faits doivent être établis.
La relation entre le père supposé et l'enfant doit remplir toutes les conditions suivantes :
Rôle du notaire
L'acte de notoriété est un document établi par un notaire qui constate l'existence de relations familiales entre l'enfant et son père supposé.
Si le notaire établit l'acte de notoriété, la filiation paternelle est rétablie sur l'acte de naissance de l'enfant par une mention en marge.
Le lien de filiation établi s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).
En cas de refus d'établir l'acte de notoriété
Si le notaire ne peut pas rédiger l'acte de notoriété, la paternité du mari doit être établie en justice.
Le mari doit saisir le tribunal judiciaire. L'assistance d'un avocat est obligatoire.
L'action permettant d'établir la paternité du mari peut aussi être engagée par les personnes suivantes :
La preuve de la paternité peut être apportée par tous les moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).
Le juge peut ordonner une expertise génétique (test de paternité) qui nécessite l'accord des personnes concernées.
Le refus de s'y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.
À noter
une expertise sur une personne décédée est interdite sauf si le défunt avait donné son accord de son vivant.
Si le recours aboutit, le rétablissement de la présomption de paternité s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).
Le juge peut aussi prendre des décisions sur les sujets suivants :
Si un lien paternel est déjà établi, il faut s'adresser au tribunal judiciaire pour le contester.
L'assistance d'un avocat est obligatoire.
Le tribunal peut être saisi par l'une des personnes suivantes :
La preuve de la paternité peut être apportée par tous les moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).
Le juge peut ordonner une expertise génétique (test de paternité) qui nécessite l'accord des personnes concernées.
Le refus de s'y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.
À noter
une expertise sur une personne décédée est interdite sauf si le défunt avait donné son accord de son vivant.
Si le tribunal accepte la demande, le lien de filiation s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).
Le tribunal peut aussi décider sur les sujets suivants :
Présomption de paternité et lien avec l'enfant (couple marié)
Famille - Scolarité
Reconnaissance d'un enfant (couple non marié) : démarche
Famille - Scolarité
Famille - Scolarité
41 rue Pierre Bérégovoy, 62700 Bruay-la-Buissière
M. Alain BIHOUIS (Conseiller en Insertion Sociale et Professionnelle)
Permanence sur rendez-vous le mardi de 9 h 00 à 12 h 00 (sauf vacances scolaires) – Espace Michel Colucci